1. Actualité économique et financière

La première actualité nous vient tout droit des Etats-Unis, pays qui a vu sa dette publique dépasser le volume record des 23 000 milliards de dollars fin octobre, selon le Trésor américain. Si l’on se concentre sur la seule année 2018, se sont plus de 779 milliards de dollars qui se sont ajoutés au déficit budgétaire américain. Cette accélération a été premièrement causée par la réforme fiscale du président américain qui a causé la perte de 1500 milliards de rentrés fiscales et deuxièmement par l’augmentation du budget alloué à la défense qui peut s’expliquer principalement par le regain des tensions en golfe persique et en mer de Chine. Ceci accroît par conséquent le déficit public qui s’est monté à plus de 1 200 milliards de dollars l’année dernière. In fine, comme le souligne une dépêche de Bloomberg, ceci commence à affecter à la baisse le volume d’achat de bons du trésor américain, qui s’ils constituent encore aujourd’hui une des principales réserves de valeurs sur les marchés, risquent à terme de se voir déprécier.  Cette situation économique guerre florissante se retrouve également sur le plan mondial. En effet, comme le souligne Gita GOPINATH, chef économiste au sein du FMI, la progression du PIB mondial estimée à 3% pour cette année, représente le « rythme le plus faible depuis la crise financière de 2008-2009 ». Le principal coupable serait d’après l’institution internationale la guerre commerciale sino-américaine qui « raboterait en 2020 le PIB monial de quelque 700 milliards de dollars, l’équivalent de la richesse annuelle de la Suisse ». Enfin, la récente visite du président français en Chine a été caractérisé par la volonté d’Emmanuel MACRON « d’envoyer un message d’unité européenne » au président XI et d’éviter à l’Europe d’assister en simple spectateurs à un G2 Chine-USA ». Alors que les Etats-Unis commencent progressivement à se désengager des liens commerciaux tissé avec l’Europe, l’intérêt de la France et des pays de l’union européenne pourrait possiblement passer par un rapprochement avec l’empire du milieu.

2. Les évolution des indices

La tendance globale montre des indices boursiers en tendance haussière. L’explication principale réside d’abord dans le surplus de liquidités permise par les banques centrales qui a pour corollaire de baisser les taux d’intérêts et ce qui stimule intrinsèquement les marchés financiers. Nous constatons ainsi que le CAC 40 a enfoncé son cours plafond des 5500 points début Octobre et qu’il n’a par la suite cessé de croître jusqu’à se stabiliser aux alentours des 5900 points dans la dizaine de novembre.

Nous constatons le même schéma du côté des indices américains qui viennent de dépasser leurs plus hauts historiques avec plus de 28000 points pour le Dow Jones et un peu plus de 3100 points purs le S&P 500. L’étude des tendances nous montrent que ces canaux haussiers devraient continuer au moins jusqu’en fin d’année.

Nous pouvons à nouveau appliquer la même analyse du côté du marché boursier japonais dont la tendance semble tout de même moins vigoureuse que celle des indices précédemment.

3. Les valeurs à suivre

Enfin arrêtons-nous sur les actions du CAC large 60 qui ont affiché les plus fortes hausses et baisses cette période. En ce qui concerne les hausses nous constatons tout d’abord que la société SES SA semble avoir quitté son canal baissier depuis que le cours de l’action soit passé au-dessus de son ancien cours plafond évalué à 14 euros. De plus le fort volume d’achat semble corroboré la dynamique de cette nouvelle tendance haussière. Du côté d’Arcelor, le titre vient buter à la clôture près des 15,20 euros. Cependant la dynamique haussière du canal et le volume important d’achat vont très certainement profiter à la hausse du titre. Enfin, du côté des actions en baisse, la Sodexo est la seule entreprise du CAC large 60 à voir son cours baisser de plus d’1% au cours de ce mois principalement en raison des propos d’Oddo BHF qui a relever son objectif de cours de 93 à 99 euros mais en précisant que celui-ci restait à « alléger » entre les différentes filiales du groupe