Depuis maintenant plusieurs mois, nombreuses sont les entreprises qui réalisent l’importance de la finance verte. En effet, la crise sanitaire a permis d’élever les consciences desentreprises sur les multitudes d’enjeux à respecter pour le bien de la planète et des populations. Cependant, le contexte actuel a aussi favorisé des politiques malsaines telles que le greenwashing ou bien plus encore.
Faut-il considérer l’engouement pour les placements verts dangereux ?
L’engouement pour les fonds responsables sont tels que la demande augmente plus vite que le cours des actions en question. Ce mécanisme est alors un défi pour les investisseurs puisque cette hausse significative d’investissements doit être allouée à des entreprises qui en ont réellement besoin (et non celles pratiquant du greenwashing !). De même, un financement trop brutal peut susciter de mauvaises décisions sur le marché et peut même tendre à éloigner la valeur réelle de l’entreprise par rapport à sa valeur de marché.
Des portefeuilles pas si « verts »
Mais alors comment une telle tendance peut-elle être tant contre-productive ?
Prenons l’exemple de BlackRock. Entre 2007 et 2008 la demande de fonds a augmenté de manière si drastique que les règles de composition ont dû être modifiées. Ainsi, le nombre de titres est passé 30 à 100 afin de diversifier les risques et d’améliorer la liquidité du fond. Seulement, cette règle a réduit la valeur de ses titres. En effet, les portefeuilles intégraient alors les entreprises utilisant des énergies fossiles, ce qui augmente alors considérablement le risque de prendre également en compte les entreprises pratiquant du greenwashing.
On assiste donc à la naissance du « désir de vert » des investisseurs ces dix dernières années. Mais comment peuvent ils investir au mieux pour le bien de la planète ?
Le rôle prédominant de la confiance
La confiance est le seul et unique moyen permettant de lutter contre le genre de pratique déloyales comme le Greenwashing.
Les experts soulignent qu’il existe d’autres moyens de soutenir la transition que de placer de l’argent dans des fonds. À titre d’exemple, les brevets « verts » sont un bon moyen de contourner tous ces risques et pourtant ils rapportent et soutiennent tout autant la transition. Avoir conscience des missions transversales à l’écologie permettrait de construire un nouveau lien de confiance, et une meilleure proximité avec les particuliers qui investissent dans des fonds verts qu’on ne peut plus mesurer convenablement.
Yohann Aron